MOI, MUSTAPHA, NE PLACE DIDEROT SUR LA DALLE DU VAL D'ARGENTEUIL RECIT Partie 32
suite de la partie 31 copyright jm bouchain
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Nous passâmes la nuit à regarder les chaînes de télévision françaises.
Nous sortions sur le balcon pour fumer.
- D'habitude, il y a encore du monde dans les rues. Maintenant, tout le monde a peur.
Je m'endormis au lever du jour.
C'est la petite chatte qui me réveilla. Elle voulait encore des croquettes!
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Le petit hôtel, au bord de la mer, me plut tout de suite.
- Nous sommes en Kabylie.
Le garçon d'étage nous informa que nous aurions de l'eau à dix-huit heures.
- Viens, on va se baigner.
La plage était bondée, sauf à un endroit.
- Pourquoi, il n'y a personne là-bas?
- C'est la sortie des égoûts!
L'après-midi fut agréable.
- J'ai faim, et toi?
- Oui.
- Alors, rentrons.
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Le serveur apporta notre dîner sur la terrasse.
- Mange-moi ces langoustines.
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Nous restâmes ainsi trois jours dans cette petit station balnéaire. Je fis beaucoup de photos.
Il fallait rentrer à Paris.
J'allais avoir un bateau français pour rentrer.
Nassréddine m'accompagna jusqu'au port.
Le bateau appareilla.
Je me précipitai au restaurant.
Mazette! Un self-service et l'air conditionné.
Je me jetai sur ma salmade de céleri, sur l'entrecôte et sur la religieuse.
Un émigré s'installa à ma table et m'expliqua qu'il rêvait depuis trois semaines, de retrouver son fromage préféré le boursault, accompagné d'un verre de bordeaux.
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(à suivre)