MOI, MUSTAPHA, NE PLACE DIDEROT SUR LA DALLE DU VAL D'ARGENTEUIL RECIT Partie 18

suite de la partie 18                                                                       copyright jm bouchain

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Je revis Vincent, la semaine suivante, chez le romancier.

- Alors, lâcheur.

- Bonjour.

L'écrivain me souriait depuis son bureau.

- Il est amoureux notre coursier! D'habitude, il traîne toujours ici. Maintenant, c'est " je fais mon travail ici et je ne m'attarde pas!"

- Je vis avec Corinne depuis un mois.

- Mustapha, l'un de mes livres va être adapté au cinéma. J'ai pensé à toi pour l'un des rôles. Le réalisateur aussi.

-Vous voulez que je fasse du cinéma?

- La publicité pour l'eau de toilette et ton press-book ont porté leurs fruits.

- C'est quoi ce film?

Il me tendit un livre.

- Lis mon bouquin. Tu me rendras ta réponse demain. Le personnage que tu pourrais jouer est celui qui est dans un sanatorium. Vincent a le rôle du médecin.

- Mais je ne suis pas comédien!

- Tu ne seras pas le premier à commencer ainsi. Allez, poste-moi ces paquets.On verra demain.

- Bien, mais, je ne promets rien.

Je m'empressai de lire son ouvrage dans le train.

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Corinne appela Richard pour lui confirmer que j'acceptai le rôle. Nous avions discuté toute la nuit, après avoir lu ensemble le livre.

Je signai le contrat dans l'aprè-midi. Le tournage allait avoir lieu à Nice et durerait trois semaines.

- On va fêter ça, mon minou.

- On fête toujours quelque chose avec toi, Corinne.

- La vie est trop courte pour la gaspiller.

Bizarre, sa dernière phrase.

( à suivre)