MOI AVANT, LES AUTRES APRES!
Je refais de l'édition pour les editions des murs a peches à montreuil.
Et je retrouve d'anciens comportements et reflexes des écrivains, d'où qu'ils viennent ,et, quelque soit leur forme d'écriture.
A la signature du contrat, c'est "peace and love".
Puis, certains veulent être publiés demain matin.
Alors qu'il y a un planning d'édition.
Les mises en page de certains livres peuvent prendre beaucoup de temps.
Des auteurs chevronnés ont déjà tout préparé ( numerotage des pages, format A5, word, aucune faute d'orthographe, photo pour la couverture 4 (de dos) avec biographie sur 5 lignes et présentation du livre.
D'autres auteurs retenus par les trois membres du comité de lecture, malgré beaucoup de fautes d'orthographe,
verront leur oeuvre, respectée, mais quelquefois, avec des mots censurés ou inutiles.
D'où palabres: " mais pourquoi avez-vous supprimé ma ligne trois page quatorze?"
Alors, on explique.
Quand le livre arrive de chez l'imprimeur, tout frais, un auteur peut ne pas accepter son "enfant",
pendant quelques minutes.
Il l'ouvre, le tripote dans tous les sens.
L'éditeur le rassure en lui montrant les 80 enveloppes à bulles d'air, les 80 copies du texte de présentation de l'ouvrage, les timbres-postaux pour les expéditions des services de presse, hors de Paris.
Et la grande aventure commence pour l'écrivain.
Ou pas.
Il faut d'abord lui expliquer que les premiers articles de presse ne paraîtront que dans trois semaines,
qu'il sera peut-être invité dans des stations de radios, peut-être même sur un plateau de télévision.
Que des libraires vont commencer à commander son ouvrage.
Puis la FNAC, puis des FNAC.
Qu'au bout de trois mois, un premier bilan des ventes réelles et payées lui donnera droit à un acompte de droits d'auteur.
Alors, il y aura des heureux et des moins heureux.
Mais l'aventure continuera, pour certains.
L'éditeur aura fait son travail avec les graphistes, les correcteurs, l'attaché de presse, les médias et les libraires.
Et les imprimeurs.
Certains remerçieront à vie cet étrange JMB. D'autres l'oublieront ou seront convoités par les grands éditeurs de la rive gauche.
Qu'importe.
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