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livres et photos de jm bouchain
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10 septembre 2012

POINT DE SUTURES: Roman de jm bouchain partie 13

suite de la partie 12                                        copyright jm bouchain

Jean prolongea le séjour au Maroc, après le salon, afin que Ming soit de nouveau en pleine forme.

Dans l'avion du retour, il eut besoin de parler.

- Jean, ce n'est pas grave. Il s'est passé presque la même chose, au camp, en Thaïlande. Là-bas, c'était pour me voler ma sopue et mon jeans! Ils étaient sept!

 

                                                                                       Chapitre sept

 

Le deuxieme roman d'Angelo parut à la mi-décembre. L'éditeur avait mis le paquet en publicité, en vente-dédicace, en interviews, en clamant partout: "J'ai trouvé le nouveau Thomas Mann"! Les critiques suisses, silencieux au début, suivirent la presse parisienne. On peut toujours prendre un métro en retard. Angelo, devant ce succes imprévu, restait très distant. Se sentir obligé de parler en public, devant des caméras, lui donnait un trac incroyable. Il souhaitait qu'on l'oublie très vite! Mais quand la machine est en route...

C'était la fête à la maison d'éditions, évidemment, mais d'autres auteurs édités n'appréciaient pas que l'on ne parle que de son livre. D'où des remarques acerbes, drôles ou méchantes, du style: " forcément c'est le petit protégé" ou pire "les pédés savent bien se vendre!" Jean éclatait de rire lorsqu'on lui rapportait ces ragots. Les chiens aboient, la caravane passe. Il faisait son métier, tout simplement. On le disait millionnaire alors que le moindre bénéfice repartait  dans un nouveau  livre à risques. Seul actionnaire de son entreprise, il pouvait publier qui il voulait. C'était sa force. Ses amis s'effrayaient " cet auteur va peut-être me coûter cent mille francs suisses et ne rien me rapporter, mais, au moins, je l'aurai publié!". Cela ne marchait pas à tous les coups, éviddemment. La faillitte de sa première maison d'éditions lui avait rendu grand service, à savoir, que dans les affaires, la gentillesse ne paie pas. Bien sûr, il fera toujours des mécontents, celui ou celle qui ne comprenait pas pourquoi leurs titres ne marchaient pas, alors qu'il accordait la même promotion à chacun de ses auteurs, ceux qui n'admettaient pas que le livre du "noir" ou de "l'arabe"se vendent mieux que le leur, ceux qui ne voyaient pas leur ouvrage dans les librairies Payot etc....

Jean s'est  aguerri. Il a engagé une secrétaire chargée spécialement de répondre à ces casse-couilles! Il était loin , à courir, toujours pour les autres. Il croisait Ming et Angelo, entre deux avions. Tout allait bien, en somme, jusqu'à un certain dimanche.

 

( à suivre)

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